Plusieurs projets retenus lors de cette première édition reflètent l’engagement de la Fondation en faveur de la pérennisation des savoir-faire traditionnels.
En France, l’association Liger organise des stages d’apprentissage au cœur de l’Ardèche pour œuvrer à la sauvegarde des toitures couvertes de genêts ou de lauzes. Des techniques traditionnelles respectueuses de la biodiversité locale.
Dans le département de la Loire, l’association Cildéa a quant à elle créé une exploitation maraîchère biologique qui accueille des personnes sans emploi. Celles-ci reprennent confiance en elles tout en se réinscrivant dans un contexte professionnel.
En Haïti, Entrepreneurs du Monde conçoit des constructions pouvant résister aux sinistres et intégrant un maximum de matériaux locaux. Des formations sont organisées pour transmettre les savoir-faire spécifiques à ce modèle de construction.
En Italie, l’association Canova agit pour la restauration d’une architecture en pierre à travers des chantiers internationaux. Les participants s’initient à des techniques ancestrales avec le concours d’artisans de la région.
À Côme, la coopérative Cometa permet à des adolescents d’entrer en apprentissage auprès d’un artisan spécialisé, au sein d’un atelier. Tout en suscitant des vocations, la formation contribue à la pérennisation d’une filière en déclin.
L’artisanat et la réinsertion sont au cœur du projet de la coopérative e.s.t.i.a. Après une formation en menuiserie, les détenus de la maison de réclusion de Milan-Bollate travaillent dans un atelier, sous la supervision d’artisans. Les objets qu’ils conçoivent d’après les dessins de jeunes designers sont ensuite commercialisés.
En Inde, la plateforme Khamir promeut la tradition artisanale et multiculturelle de la région du Kachchh. Elle encourage notamment les jeunes générations à s’approprier les savoir-faire de leurs communautés d’origine et organise expositions et formations.
Au Burundi, l’association Solibu accompagne la construction d’une ferme afin de développer l’exploitation de la spiruline, une algue qui permet de lutter contre la malnutrition.
Lors de cet appel à projets H³, la Fondation a également retenu plusieurs actions destinées aux enfants défavorisés ou aux personnes en situation de handicap. Elle contribue ainsi à élargir leur horizon professionnel.
En France, le Centre équestre de la Haute Ehn, à Obernai, accueille des adolescents en décrochage scolaire, dans le cadre d’une formation en alternance. L’opportunité pour eux d’envisager un avenir professionnel dans la filière équestre.
Aux États-Unis, à Dallas, la compagnie Cara Mía Theatre a imaginé The School of Yes! pour les jeunes qui n’ont pas les ressources nécessaires à une formation en école d’art. Sous la houlette d’artistes reconnus, ils suivent différents cours qui font l’objet de restitutions publiques.
En Australie, The Australian Children’s Music Foundation propose des cours de musique à des enfants défavorisés. En œuvrant à leur épanouissement à travers une pratique culturelle collective, ce projet participe à leur insertion dans la société.
À Madagascar, l’association Les Enfants du soleil s’engage aux côtés des enfants en grande précarité. Quatre centres d’accueil et six villages répartis dans le pays permettent de les recevoir. Ils ont accès à une scolarité plus classique, complétée par une formation professionnelle.
À Singapour, Project Dignity propose une formation aux métiers de la restauration à des personnes handicapées. Elle leur permet d’acquérir autonomie professionnelle et indépendance financière.
À Séoul, l’ONG Autism Society of Korea guide de jeunes adultes atteints d’autisme vers le métier qui leur correspond.
Enfin, plusieurs initiatives retenues répondent à l’engagement de la Fondation en faveur de la préservation de la biodiversité.
Le toit du CAPC – musée d’art contemporain de Bordeaux accueille La Mine, un ensemble de cinq ruches connectées à une plateforme Internet. Des données sur le comportement des abeilles sont transmises et analysées par des apiculteurs et des chercheurs.
À Marseille, un jardin réunit des enfants séparés de leurs parents, accueillis par l’établissement Le Mas joyeux, et les personnes âgées des maisons de retraite voisines. Avec la complicité d’artistes, un jardinage écologique est assuré par les plus jeunes et leurs aînés.
Dans l’agglomération de Clermont-Ferrand, l’association Études et Chantiers vise à préserver le site naturel du puy de Montaudou. Cet enjeu de développement durable donne lieu à une expérimentation sociale d’aménagement.
Aux États-Unis, le Philadelphia Mural Arts Program œuvre à la réalisation de gigantesques peintures murales. Restored Spaces, le projet soutenu par la Fondation, se concentre plus spécifiquement sur des problématiques écologiques.
Au Maroc, l’association du Docteur Fatiha mobilise la population, plus particulièrement féminine, autour du ramassage de sacs en plastique dans la nature. Ceux-ci sont transformés en accessoires, selon des techniques de tissage traditionnel.